Vendredi matin 4h20 nous partons de Lesdins pour rejoindre Cassis à 935 km
13h30 nous arrivons à notre chambre d’hôtes

Le temps de ranger les affaires et Maude nous informe que la piste passe juste au dessus de sa maison, nous décidons donc d'aller faire un petit tour, il suffit de monter à pied en portage une centaine de métres et suivre le flèchage, le départ se trouve à environs 3 km avec 100 m de D+ rien que de la pinède.

Arrivée sur place les organisateurs sont heureux de voir sur place des Picard et nous informe que les circuits sont flèchés, ni une ni deux nous décidons de faire le 20 km qui fait 740 de D+ et qui franchement n'est déja pas à la porté de tout le monde, il y a des passages très techniques, il fait beau et chaud ce sera d'ailleurs la seul journée avec un remps de sud, la suite sera plutôt Picard.

Après notre petit tour et la route nous sommes heureux de retrouver notre chambre
Samedi
Après une bonne nuit de sommeil et un déjeuné copieux, nous reprenons les VTT et notre petite séance de portage pour rejoindre le site de départ retirer les plaques et effectuer le 31km qui fait 1100 de D+ plus nos 200m de liaison.
Je précise que les photo ont étaient prises le samedi.
Je découvre un parcours très très difficile avec de longues montées et des descentes qui font peur avec des marches énormes et très étroites par endroits, en bas de chaque décente je suis épuisé, les mollets et le bassin sont très sollicités et la moindre inattention peut être fatale.
C'est pas le tout de suivre Le Bucheron en montée mais il faut le suivre aussi en descente et mal grès mes 15 années de motocross de haut niveau je dois utiliser toute ma technique pour le suivre.
Et comme toute rando de renom nous aurons des portions de portage copieuses
quelques photos pour résumer ce samedi.


Un passage de portage avec une technique bien étudié et efficace.

Un peu flou désolé

Nous ferons qu'un repas par jour le soir et serons heureux de se restaurer et de se coucher vers 9h00 maxi.
Dimanche, jour de course
10h45 mise en place pour le départ de la première vague n° de 1 à 250
11h00 top c'est parti comme des balles.
A notre tours nous faisons parti de la 2ème, ko la vache que la tension est élevé et je me demande ce que je fais là, moi qui croyais en avoir fini avec les émotions de départ et cette envie de pisser 3 gouttes.
Je fais un complexe d'infériorité autour de tous ces pro aux jambes rasées et bronzées comme ci l'été était déjà là depuis des mois.
Je regarde mon cardio 85 bpm, je fais le vide et j'entends les battements de mon cœur raisonner en moi comme une grosse caisse, je regarde de nouveau mon cardio 75 bpm c'est mieux, je suis tendu, je jette un regard au Bucheron juste à ma droite qui me lance un petit signe de tête rassurent.
10,9,8............ parté, et là c'est la bagarre qui commence pour ne pas se faire arracher le dérailleur ou une durite de frein, virage à gauche et une montée montreuse et longue que nous avons eu le temps de repérer.
Tout à gauche ça mouline des coureurs me dépassement parfois sauvagement mais je m'impose et mon complexe d’infériorité disparait et je double à mon tours plusieurs coureurs et je slalom certains mettent pieds à terre, d'autre s'accrochent et chutent.
Houf j'arrive en haut plutôt bien placé, on se regroupe avec le Bucheron et on se mets en marche, derrière nous un trou c'est fait nous sommes dans un groupe de bon niveau.
Première descente il faut éviter tous les bidons au sol un vrai slalom.
7 ème km, merde le Bucheron crève de l'arrière dans une grosse montée pleine de pierres.
Tout le monde repassera devant nous et tout est à refaire.
Au moment ou nous redémarrerons personne ne nous doublera jusque l'arrivée tu parle on se retrouve dans les derniers et l'on se tapes des groupes moins rapide dans de longs singles où il est impossible de dépasser.
La course se passera ensuite de la meilleurs façon, les montées son longues et pleines de cailloux et de pierres, les déscentes sont pour moi les parties les plus difficiles par leur raideurs, longueurs et toutes ces marches et pierres qui demande une grande souplesse et une énormes concentration.
Un coureur arrête dans un virage suite à une chute dans une descente à abrupte, masqué par le Bucheron je suis surpris et perd le contrôle en voulant l'éviter, je passe par dessus le vélo, je redémarre ausotot et je sens une douleur au tibia droit, j’essaie de voir les dégâts et je loupe un virage , re chute avec de belles griffes sur le coté gauche.
je reprend mes émotion et me reconcentre, fin des gamelles jusque l'arrivée.
La fin serra hyper technique voir endurée, nous serons même obligé de d'en faire quelques une à coté du vélo, coté portage tout c'est très bien passé et je dirai que j'ai apprécie ces moments particuliers qui cassent le rythme.
La condition est bonne et nous finissons dans un état physique plus que correcte, on se permettra même de remettre un taquet sur les 5 derniers km.
Nous entendons le speaker et la ligne d'arrivée et proche, nous sommes heureux de la passer ensemble, peu importe le résultat, seul le plaisir compte et nous sommes fiers de représenter la Picardie.
Pour conclure, dans tout ce que j'ai fait en VTT, jamais je n'est participé à une épreuve aussi dur, techniquement c'était monstrueux et je peux vous assurer que par endroits je serrer les fesses. Le plus difficile ce n'est pas le D+ pour une fois mais bien le D- qui demande une grande maitrise et une bonne condition physique qui de plus solicite des muscles qui ne sont pas au top par manque de pratique.
Les chiffres
La course
Temps de roulage 50km en 3h59 à 12.5 de moyenne pour 1995m de D+
Tout confondu pour le weekend
110 km 4235 de D+
En voiture
2000 km en 18h de route (épuisant)
Je vous mets quelques photo de cassis qui reste une région magnifique et en ce qui concerne l'organisation c'est du sérieux.
la route des crêtes.

Le bucheron en action, pas facile en montée de prendre une photo.

Bonne semaine à tous et
Merci de m'avoir lu.